Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

mardi 24 décembre 2013

Ma Thérèse

Sainte Thérèse de Lisieux : une mère spirituelle !
Mardi 24 décembre 2013
(Poésie)
Pour supporter l'exil de la vallée des larmes,
Il me faut le regard de mon Divin Sauveur.
Ce regard plein d'amour m'a dévoilé ses charmes,
Il m'a fait pressentir le Céleste bonheur.
Mon Jésus me sourit quand vers Lui je soupire,
Alors je ne sens plus l'épreuve de la foi,
Le Regard de mon Dieu, son ravissant Sourire,
Voilà mon Ciel à moi !…
(P 393, LT 92)
(le démon) Il sait bien le perfide, qu'il ne peut faire pécher une âme qui voudrait être toute à Jésus, aussi n'essaye-t-il que de le lui faire croire.
C'est déjà beaucoup pour lui de mettre le trouble dans cette âme, mais pour sa rage il faut autre chose, il veut priver Jésus d'un tabernacle aimé ; ne pouvant entrer dans ce sanctuaire, il veut du moins qu'il demeure vide et sans maître ! Hélas ! que deviendra ce pauvre c¦ur ? Quand le diable a réussi à éloigner une âme de la Sainte Communion il a tout gagné...
Et Jésus pleure ! ma chérie, pense donc que Jésus est là dans le tabernacle exprès pour toi, pour toi seule, il brûle du désir d'entrer dans ton c¦ur va, n'écoute pas le démon, moque-toi de lui et va sans crainte recevoir le Jésus de la paix et de l'amour !... Ce qui offense Jésus, ce qui le blesse au c¦ur c'est le manque de confiance !...

samedi 21 décembre 2013

Ma Thérèse





Sainte Thérèse de Lisieux : une mère spirituelle !
Samedi 21 décembre 2013
(P 71 et 72, § 2 et suite)
Comme le dit saint Paul : Dieu a pitié de qui il veut et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. (Rm 9, 15-16).
Longtemps je me suis demandé pourquoi le Bon Dieu avait des préférences. J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes...

vendredi 20 décembre 2013

La bénédiction





                       


Peux-tu m'aider? 

 Désolé pour le dérangement! 
 Mon nom est Jésus Christ 
 je t'aime et je t'ai toujours bénie;  
je suis toujours avec toi. 
 Aujourd'hui je veux que ce message puisse
 parcourir le monde avant minuit, 
veux-tu m'aider?
 N'ignore pas ceci ,
 je veux t'aider pour quelque chose 
dans laquelle tu es bloquée! 
 Dieu dit : c'est fini. 
La bénédiction est sur ton chemin, 
 si tu crois en Dieu envoie ce message,
 stp ne l'ignore pas, 
Dieu va faire de grandes choses en ta faveur. 
Si tu crois en lui,
 arrête ce que tu es en train de faire 
et fais passer le message. 
 Demain sera la meilleure journée de ta vie.  





 Père céleste, le Tout-Miséricordieux,
 le Dieu d'amour, 
je vous prie de bénir ma famille et moi-même.

 Je sais que vous reconnaissez 
que la famille est plus qu'un père, une mère,
une soeur, un frère, un mari et une femme, 
mais  tous ceux qui croient et espèrent en VOUS

 Père, je vous envoie cette demande de prière
pour la bénédiction,
 non seulement de la personne qui m'a envoyé ce courriel, 
 pour toute ma famille 
mais aussi pour toutes celles 
et ceux à qui je transmets ce message aujourd'hui 

Je sais que le pouvoir de la prière 
de ceux qui croient et 
espèrent en vous est plus puissant que tout.

 Je vous remercie d'avance pour votre bénédiction. 

 Je vous remercie aujourd'hui, 
Seigneur,
 pour les bénédictions récentes
 que j'ai reçues et pour les bienfaits à venir
 parce que je sais que vous n'en avez  pas 
encore fini avec moi.

 Au nom de Jésus, je prie. Amen.   

mercredi 18 décembre 2013

Ma Thérèse

Sainte Thérèse de Lisieux : une mère spirituelle !
Mercredi 18 décembre 2013
(P 567, LT 211)
Si tu veux supporter en paix l'épreuve de ne pas te plaire à toi-même, tu me donneras un doux asile, il est vrai que tu souffriras puisque tu seras à la porte de chez toi, mais ne crains pas, plus tu seras pauvre, plus Jésus t'aimera, Il ira loin, bien loin pour te chercher, si parfois tu t'égares un peu.
Il aime mieux te voir heurter dans la nuit les pierres du chemin que marcher en plein jour sur une route émaillée de fleurs qui pourraient retarder ta marche. Je t'aime, je t'aime plus que tu ne saurais le comprendre. (Marie la Reine des petits anges.)
 

lundi 16 décembre 2013

Demandons au Seigneur !!



Demandons au Seigneur 
de nous faire comprendre la loi de l’amour. 
Qu’il est bon de posséder cette loi ! 

Comme cela nous fait du bien de nous 
aimer les uns les autres au-delà de tout ! 
Oui, au-delà de tout ! 




À chacun de nous est adressée 
l’exhortation paulinienne : 
« Ne te laisse pas vaincre par le mal, 
sois vainqueur du mal par le bien » 
(Rm 12, 21).
 Et aussi : 
« Ne nous lassons pas de faire le bien »
 (Ga 6, 9).

 Nous avons tous des sympathies 
et des antipathies, et peut-être justement 
en ce moment sommes-nous fâchés 
contre quelqu’un.

 Disons au moins au Seigneur : 
“Seigneur,
 je suis fâché contre celui-ci ou celle-là. 
Je te prie pour lui et pour elle”.

 Prier pour la personne contre laquelle 
nous sommes irrités
 c’est un beau pas vers l’amour,
 et c’est un acte d’évangélisation.
 Faisons-le aujourd’hui !
 Ne nous laissons pas voler l’idéal 
de l’amour fraternel !

Evangelii Gaudium Pape François

mercredi 11 décembre 2013

Enfanter son Créateur


Ô puissant Christ ,
 Tu as fondé l'univers qui passe .

Voix du Très-Haut , pensée de Dieu ,
de sa sublime intelligence ,
 le Père Te fait éclore
et à Toi , 
Il partagea son Royaume immense .

Tu as dompté les fautes impies de notre vie ,
Tu as souffert en ce monde 
de revêtir figure corporel,
de parler ouvertement aux peuples 
et de Te dire homme .



D'une parole Marie consentit bientôt 
à T'éclore en elle ,
son sein virginal devient gros
 et la mère inépousée s'étonne 
que ses entrailles soient pleines 
d'un secret enfantement ;
elle devait enfanter son Créateur !!

Son coeur mortel couvrit l'Artisan 
du ciel et de la terre,
au plus profond d'elle-même :
de là Il embrasse largement l'orbe du monde .
Lui que ne contiennent ni les étendues de la terre ,
 ni les ondes de la mer , 
ni le ciel même ,
Il s'est réduit à des membres menus .
Bien plus , Tu as pris la place 
du supplicié et de l'esclave , 
pour nous arracher au trépas ,
et par ta Mort mettre la mort en fuite .

Emporté bientôt dans les souffles aériens ,
Tu découvres ta béatitude 
dans une pure lumière ;
aie soin de tes augustes sujets ,
afin qu'en maints jours de fête , 
ils célèbrent les jeûnes annuels d'un cule sincère .

ST Damase 1er
( traduction inédite de Guillaume Bady 
pour Magnificat )

Cherchons le Christ .....



"Cherchons le Christ en tout : 
" Il doit croître , nous devons disparaître ." 

Vivons pour le Père en Jésus ,
 avec lui ,
 par Lui : 
que toutes les aspirations de nos coeurs montent
 toujours vers Lui ."

Don Marmion : l'union à Dieu dans le Christ

mardi 10 décembre 2013

Le Très-Bas



..........
Elle est belle .
Non, elle est plus que belle .
Elle est la vie même dans son plus tendre éclat d'aurore .
Vous ne la connaissez pas .
Vous n'avez jamais vu un seul de ses portraits mais l'évidence est là , l'évidence de sa beauté , la lumière sur ses épaules quand elle se penche sur le berceau , quand elle va écouter le souffle du petit François d'Assise qui ne s'appelle pas encore François , qui n'est qu'un peu de chair rose et fripée , qu'un petit d'homme plus démuni qu'un chaton ou qu'un arbrisseau .
Elle est belle en raison de cet amour dont elle se dépouille pour en revêtir la nudité de l'enfant .
Elle est belle en mesure de cette fatigue qu'elle enjambe à chaque fois pour aller dans la chambre de l'enfant .
Toutes les mères ont cette beauté .
Toutes ont cette justesse , cette vérité , cette sainteté .
Toutes les mères ont cette grâce à rendre jaloux Dieu même _ le solitaire dessous son arbre d'éternité .
Oui , vous ne pouvez l'imaginer autrement que revêtue de cette robe de son amour .
La beauté des mères dépasse infiniment la gloire de la nature .
Une beauté inimaginable , la seule que vous puissiez imaginer pour cette femme attentive aux remuements de l'enfant .
La beauté , le Christ n'en parle jamais .
Il ne fréquente qu'elle , dans son vrai nom : l'amour 
La beauté vient de l'amour comme le jour vient du soleil , comme le soleil vient de Dieu , comme Dieu vient d'une femme épuisée par ses couches .
Les pères vont à la guerre , vont au bureau , signent des contrats .
Les pères ont la société en charge .
C'est leur affaire , leur grande affaire .
Un père c'est quelqu'un qui représente autre chose que lui-même en face de son enfant , et qui croit à ce qu'il représente : la loi , la raison , l'expérience . La société .
Une mère ne représente rien en face de son enfant .
Elle n'es pas en face de lui mais autour , dedans , dehors , partout .
Elle tient l'enfant levé au bout des bras et elle le présente à la vie éternelle .
Les mères ont Dieu en charge .
C'est leur passion , leur unique occupation , leur perte et leur sacre à la fois .
Être père , c'est jouer son rôle de père .
Être mère c'est un mystère absolu , un mystère qui ne compose avec rien , un absolu relatif à rien , une tâche impossible et pourtant remplie , même par les mauvaises mères .
Même les mauvaises mères sont dans cette proximité de l'absolu , dans cette familiarité de Dieu que les pères ne connaîtront jamais , égarés qu'ils sont dans le désir de bien remplir leur place , de bien tenir leur rang .
Les mères n'ont pas de rang , pas de place .
Elles naissent en même temps que leurs enfants .
Elles n'ont pas , comme les pères , une avance sur l'enfant -l'avance de l'expérience , d'une comédie maintes fois jouée dans la société .
Les mères grandissent dans la vie en même temps que leur enfant , et comme l'enfant est dès sa naissance l'égal de Dieu , les mères sont d'emblée au saint des saints , comblées de tout , ignorantes de tout ce qui les comble .








Et si toute beauté pure procède de l'amour ,d'où vient l'amour , de quelle matière est sa matière , de quelle nature , sa surnature ?
La beauté vient de l'amour .
L'amour vient de l'attention .
L'attention simple au simple , l'attention humble aux humbles , l'attention vive à toutes vies , et déjà à celle du petit chiot dans son berceau , incapable de se nourrir , incapable de tout , sauf des larmes .
Premier savoir du nouveau-né , unique possession du prince à son berceau : le don des plaintes , la réclamation vers l'amour éloigné , es hurlements à la vie trop lointaine - et c'est la mère qui se lève et répond , et c'est Dieu qui s'éveille et arrive , à chaque fois répondant , à chaque fois attentif par-delà sa fatigue .
Fatigue des premiers jours du monde , fatigue des premières années d'enfance .
De là vient tout .
Hors de là , rien .
Il n'y a pas de plus grande sainteté que celle des mères épuisées par les couches à laver , la bouillie à réchauffer, le bain à donner .
Les hommes tiennent le monde.
Les mères tiennent l'éternel qui tient le monde et les hommes .
La sainteté future du petit François d'Assise , pour l'instant barbouillé de lait et de larmes , ne tiendra sa vraie grandeur que de cette imitation du trésor maternelle - généralisant aux bêtes , aux arbres et à tout le vivant ce que les mères ont depuis toujours inventé pour le profit d'un nouveau-né .
D'ailleurs il n'y a pas de saints .

Il n'y a que de la sainteté .
La sainteté c'est la joie .
Elle est le fond de tout .
La maternité est ce qui soutient le fond de tout .
La maternité est la fatigue surmonté , la mort avalée sans laquelle aucune joie de viendrait .
Dire de quelqu'un qu'il est saint , c'est simplement dire qu'il s'est révélé, par sa vie , un merveilleux conducteur de joie - comme on dit d'un métal qu'il est bon conducteur quand il laisse passer la chaleur sans perte ou presque , comme on dit d'une mère qu'elle est bonne mère quand elle laisse la fatigue la dévorer , sans reste ou presque ......

Christian Robin



.

lundi 9 décembre 2013

Merci , Seigneur ......


FCDJ
Pensée 1B_27: Mon tout-petit, Ma toute-petite, sois toujours 
et partout 'Amour'. 
Entrons ensemble dans la grande Jubilation, 
car Je suis l'Amour, tu es l'Amour, nous sommes l'Amour. 
Voilà Ma Mission, ta Mission, Notre Mission. 
Pour la Gloire de notre Père, nous devenons UN dans l'Amour. 
Tu as tout Mon Amour.


Comment Toi , mon Jésus peux-tu être si attentionné pour nous .........
Tu nous associes à Toi , Notre Dieu , Toi , si Puissant ,
si Grand , si plein d'Amour,
alors que nous sommes si petits, si insignifiants , 
si imparfaits , si ingrats .........


Merci , Seigneur , pour tant d'Amour .........

jeudi 5 décembre 2013

Prière de la Grande neuvaine de l'Immaculée Conception



Ô Marie conçue sans péché, Servante du Seigneur, soyez bénie d'avoir rendu visite à votre cousine Elisabeth, nous montrant ainsi la voie du service et de la charité.

Mère des Pauvres, apprenez-nous le don de nous-mêmes et la gratuité de nos actes, pour servir, avec l'aide de votre Fils Jésus, ceux que la vie a blessés ou dévalorisés.





Coeur Immaculé de Marie, ouvrez notre coeur et notre intelligence à l'Esprit Saint, afin de vivre de l'Amour du Père, et de répondre aux besoins des faibles et des petits que la Providence met sur notre route

Vierge Sainte, que votre affection maternelle protège notre Pape François, soutienne l'Eglise et anime tous les hommes de bienveillance et de compassion envers ceux qui souffrent dans leur âme ou leur corps.
Amen.


Imprimatur du Vicaire Episcopal de Paris le 29 mai 2013

mardi 3 décembre 2013

I° DIMANCHE DE L’AVENT – A – 01.12.13

Le 1er décembre 2013
Frères et sœurs, nous venons d’entendre le Christ nous rappeler qu’au temps de Noé, avant que la terre soit submergée par les eaux, « on vivait, on travaillait, on mangeait, on se mariait, et on ne se doutait de rien ». Les gens vivaient alors « normalement », en s’occupant des besoins « normaux » de leur vie. Ils se souciaient d’eux-mêmes, et se préoccupaient peu de ce que Dieu pouvait bien leur dire… Et le déluge a été un évènement brutal, qui a complètement transformé le monde.
N’y a-t-il pas une ressemblance singulière avec notre temps ? Aujourd’hui, on mange, on vit, on travaille, on se marie… plus ou moins ; en tout cas, on vit en couple… Tous les hommes et toutes les femmes qui nous entourent et qui vaquent à leurs affaires, qui essaient de vivre heureux et d’échapper aux difficultés de la vie, toutes ces personnes imaginent-elles un instant que quelque chose se prépare qui va tous les concerner, qui va transformer complètement le monde, alors qu’ils n’y pensent jamais ? Cette multitude d’hommes et de femmes réfléchit-elle parfois qu’au cœur de leurs activités quotidiennes, de ce qui fait le tissu de leur vie, une autre réalité est en train de grandir, de se développer, et qui un jour va remplacer tout ce que nous faisons ? Cette autre réalité, c’est le retour du Christ à la fin de notre monde, et dont Noël est le signe…
Nous, chrétiens, nous avons la grâce de savoir que Noël n’est pas une fête ordinaire, et que la fin du monde ou la fin de notre vie sur terre ne sont pas la fin de tout. Et nous croyons qu’au cœur de toute notre vie, qu’à travers les démarches les plus simples, les plus quotidiennes, les plus ordinaires de notre vie, Dieu agit, se manifeste et nous fait signe… Mais parfois, nous vivons comme si nous ne croyions pas en cela, comme s’il n’y avait rien d’autre que cette terre. Alors périodiquement, il faut réentendre le Christ nous le rappeler et le laisser nous réveiller. En effet, quand le Christ annonce des évènements extraordinaires qui marqueront son retour, on a tendance à penser que cela ne nous concerne pas. On renvoie cela à plus tard ! Or Jésus nous demande de veiller au présent, maintenant. Il nous dit que cela nous concerne maintenant, et qu’il vient nous sauver maintenant. Et donc, la question qui se pose, c’est de savoir si cela a une influence sur notre manière de vivre. Vivons-nous avec Jésus, ou sans lui ? On nous dit souvent que les chrétiens ont une chance par rapport aux autres parce qu’ils ont la foi. En sommes-nous convaincus ? Je voudrais que vous réfléchissiez sur cette chance que vous avez reçue : vous avez été baptisés, vous pouvez toujours mieux croire, et cela peut vous aider à vivre.




Ce temps de l’Avent qui s’ouvre aujourd’hui est un appel à prendre conscience que nous possédons une force considérable pour changer le monde. Cette force pour changer le monde, c’est la force de l’amour que Jésus est venu mettre en œuvre parmi nous, en se faisant homme, et qu’il nous donne par la foi. La force qui va nous permettre de rester debout dans les tempêtes, dans les déluges de nos vies, de garder l’espérance à travers toutes sortes de difficultés, c’est la foi au Christ. Chers amis, cela vaut donc la peine de prendre les moyens pour faire grandir votre foi. Cela vaut la peine d’essayer de comprendre l’enjeu de notre vie, le risque qu’il y a de vivre comme si le Christ n’avait pas grand’ chose à voir avec notre existence de tous les jours et comme s’il n’allait pas revenir. La bonne nouvelle, c’est que les moyens pour grandir dans votre foi existent. Mais il faut que vous décidiez de les utiliser, et que vous y consacriez du temps. Il faut que vous choisissiez de vivre avec Jésus. Et cela, personne ne peut le faire à votre place !
Et quand nous prenons conscience de l’importance de la foi, comment ne pas désirer aller le dire aux autres, à ceux qui nous entourent et qui n’ont pas la chance de croire ? Nous savons que le Seigneur est là, qu’il nous aime, et nous ne dirions rien ? Nous savons que l’être humain risque de passer à côté de son bonheur et de gaspiller sa vie, et nous resterions silencieux ? Il y a le risque d’un déluge, c’est-à-dire d’être submergés par tant de choses qui ne sont pas Dieu, et nous ne préviendrions personne ? Jésus vient chaque jour pour proposer son amour aux hommes, et nous ne serions pas capables d’en parler aux autres ?
C’est nous, baptisés dans le Christ, confirmés dans l’Esprit Saint, rassemblés dans l’Eglise, c’est nous qui devons rendre visible cette présence de Dieu autour de nous. Et pour cela, il faut prendre au sérieux l’ordre de Jésus que nous avons entendu dans l’évangile tout à l’heure : « Veillez ! » Veiller signifie suivre le Seigneur, choisir ce qu'il a choisi, aimer ce qu'il a aimé, essayé de lui ressembler. Durant ce temps de l’Avent qui nous prépare à fêter Noël, nous pourrions essayer d’être un peu plus un signe de Dieu pour ceux qui nous entourent ; un signe que, par-delà toutes nos préoccupations humaines, chaque être humain est appelé à quelque chose infiniment plus grand. Nous pourrions essayer de leur rappeler que Jésus ne naît pas à Noël simplement pour illuminer nos vitrines et nous permettre de faire des cadeaux, mais pour nous dire que notre vie est extrêmement précieuse, et qu’il est venu la sauver. Nous pourrions aider ceux qui sont à côté de nous, et que nous connaissons bien, qui vont se réjouir à Noël, mais qui ne savent plus pourquoi parce qu’ils ne croient plus en grand-chose. Nous pourrions essayer de leur fait ce cadeau magnifique de leur parler de Jésus. Ce serait une belle façon de se préparer à Noël.
Frères et sœurs, c’est la certitude de la présence du Christ aujourd’hui et de son retour à la fin des temps qui est le fondement de l’espérance et de la joie chrétiennes. Entrons dans la détermination de partager avec celles et ceux qui nous entourent la joie de cette présence de Dieu. C’est ce à quoi nous invitent les Orientations diocésaines. Soyons des témoins de la potentialité extraordinaire de l’existence humaine. Osons dire que ce n’est pas l’accumulation des biens ou le débordement des activités qui va nous donner le bonheur, mais que le bonheur est en Dieu. Le bonheur n’est pas lié au nombre d’amis qu’on a sur Facebook, mais d’avoir Jésus comme ami. Chers amis, vous constatez chaque jour le vide qui habite souvent le cœur de beaucoup de nos concitoyens, malgré les apparences. Vous constatez qu’ils recherchent tous à être heureux. Aujourd’hui, devant l’emballement de notre société, il y a une véritable urgence à leur dire où est la vraie source du bonheur. Bien sûr que cela risque d’entraîner quelques réactions négatives. Mais cela en vaut la peine : il y va de leur vie et de la vôtre. Nous sommes appelés à la joie, à nous réjouir vraiment d’avoir été sauvés par un Dieu qui n’a pas hésité à se faire homme. Et nous sommes appelés à transmettre cette joie.
Je vous propose maintenant de prendre un petit temps de silence. Je vous invite, pendant ce temps, à réfléchir à ce que vous attendez vraiment, ce que vous désirez vraiment, et de voir si, dans cette attente et dans ce désir, il y a de la place pour Jésus. Je vous invite à réfléchir à ce qui peut vous rendre vraiment heureux, au but de votre vie. Je vous invite aussi à réfléchir que les autres ont aussi le droit de croire en Dieu, et qu’ils ont besoin de vous pour cela. Je vous invite enfin à rechercher comment, durant ce temps d’Avent qui nous est donné, vous pouvez réaliser, dans votre vie de tous les jours, cette recommandation de Jésus : « Veillez ». Amen.
Monseigneur Le Vert