Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

mardi 28 décembre 2010


Ce n'est pas toi qui fait Dieu,

mais Dieu qui te fait.

Si donc tu es l'ouvrage de Dieu,

attends patiemment la Main de ton Artiste,

qui fait toutes choses en temps opportun.

Présente-lui un coeur souple et docile

et garde la forme que t'a donné cet Artiste,

ayant en toi l'Eau qui vient de lui et,

faute de laquelle, en t'endurcissant,

tu rejetterais l'empreinte de ses doigts.
Saint Irénée de Lyon, Contre les hérésies, IV

lundi 20 décembre 2010

La simplicité est Lumière.........



 
                                                          Une lumière
                       Douce et éclatante
                                                            Discrète et puissante
              La vie est lumière
                          L’amour est lumière
                L’espérance est lumière
Transmise de cœur à cœur
         De génération en génération
     Plus forte que toutes nos peurs
          Que toutes nos divisions

                    Un enfant est lumière.
     Il est comme tous les autres enfants…
  Et pourtant si profondément différent

             Cet enfant, c'est la vie
Apparemment il vient de l’accueillir en lui, la vie
                                   et ses poumons se gonflent, il crie…
                     Mais en vérité la vie, c'est lui !
          C’est lui qui la donne,
                                     la redonne,
                                                      la pardonne
                        la vie s'est manifestée

                                   petit enfant
           lumière puissante
                                                   laisses toi illuminer
et deviens porteur de lumière, contagieux d’espérance et de paix !

Matthieu Lefrançois

Merci, pour ce beau message de Noël .............

Joseph de la Transfiguration


Joseph, ébloui par l’enfant dans le sein de Marie, ton cœur conserve le secret.

Enveloppé de ton silence, tu laisses la voix venue d’ailleurs te parler avec des mots étranges : engendré de l’Esprit Saint, le Seigneur sauve.

Au creux de ton songe, l’avenir d’un salut s’illumine. L’amour, la joie et la paix dressent leur tente au sommet de ton cœur.

Que notre regard voit, par tes yeux, l’action de Dieu sur notre monde. Son Fils bien-aimé demeure parmi nous, caché dans le sein de notre humanité.

Conduis-nous vers ce lieu transfiguré où il fait bon vivre ensemble. Ouvre nos oreilles à la voix du songe pour partager ton secret venu d’ailleurs. Que dans un souffle nouveau, l’amour, la joie et la paix habitent nos actions. Dès lors, notre cœur deviendra compatissant, notre voix annoncera la bonne nouvelle et nos mains bâtiront la solidarité.

Ainsi, notre humanité transfigurée resplendira de la gloire du Père.


Prière trouvée sur le site de l'Oratoire Saint Joseph.

lundi 13 décembre 2010

Être libre pour aimer

Jésus, par la libre offrande de sa vie, nous montre que la liberté n'est pas un but en soi, mais qu'elle est donnée pour aimer, comme Il a aimé; la liberté pour la liberté, c'est le fruit vénéreux d'une volonté qui refuse toute soumission et se fait le maître absolu de son devenir .
Mais la liberté pour aimer, c'est la capacité merveilleuse de transformer notre vie en don de soi, dans la grâce de l'Esprit Saint .
Libres d'aimer, puisqu'Il a dénoué nos liens; libres pour aimer, puisqu'Il nous a donné de son Esprit.
C'est le chemin du vrai bonheur, tel que l'a exprimé saint Augustin : " Si tu commences à aimer, tu commences à être heureux. Et le jour où tu aimeras parfaitement, tu seras parfaitement heureux ."
Cette liberté-là, si différente de celle qui revendique ses droits, si contraire à celle de suivre ses envies ou de céder à ses passions, suppose un retournement des mentalités et des comportements habituels aux hommes.
Mais une fois fait ce pas, quelle liberté pour aimer et pour servir.
Claude Flipo

dimanche 12 décembre 2010

La puissance de Dieu, c'est la douceur


Beaucoup ont encore en tête ce vieux texte appris au catéchisme : la création du monde en six jours, Adam et Eve, le serpent, le péché originel. Comment peut-on le lire ou le relire aujourd’hui ?
Avant tout, nous savons bien qu’il n’est pas une chronologie d’évènements que nous déchiffrerions telle l’histoire de France ou même l’apparition de la vie sur notre planète. Nous ne sommes pas devant un récit historique. Pour moi, cette narration, aussi surprenant que cela puisse paraître, fait un lien entre la Création….et la douceur.
En effet, l’ultime geste de Dieu, après avoir déployé sa puissance de mise en ordre pour la vie, c’est de se reposer le septième jour.
Le sommet de la Création, c’est de la douceur dans le repos. Après la force.
Dieu déploie d’abord sa puissance, ordonne le ciel et la terre, fait advenir toutes les bêtes sauvages et les plantes du sol, et façonne l’homme et la femme qu’il dépose au cœur de ce monde. Une fois sa tâche menée à bien, il la parfait par la douceur. Il fonde et organise l’univers pour nous le confier. Et l’ultime geste de cette puissance contenue n’est pas de montrer plus de capacité, plus de force encore, mais de laisser entrevoir la douceur. La puissance de la puissance de Dieu, c’est la douceur. L’autorité s’est manifestée par la force d’une parole créatrice. Elle culmine par la douceur du repos, non tant parce que Dieu serait fatigué, que parce qu’il vit que cela était bon. Contemplation. L’ordre n’est pas la finalité du monde, mais la douceur qui rend possible d’admirer l’œuvre de Dieu.
Pouvoir croire que la visée est que nos amours soient ordonnés à la douceur, du sein de leur ajustement indispensable, de la maîtrise et de la loi nécessaires.
La douceur est l’horizon de notre vie amoureuse
Il serait peut-être heureux de réhabiliter ce mot, parce que nous vivons dans un monde bien rude…
La douceur n’a rien à voir avec de la mièvrerie, ou avec une neutralité qui nous exonérerait de tout engagement. Elle nécessite souvent de la force, de la bonne violence, car cette douceur-là ne va pas de soi. Elle peut être traduite par une qualité de paix intime. « Heureux les doux, ils posséderont la terre » rappellent les Béatitudes. Elle est une tranquillité du lien. Non une quiétude endormie, désinvolte ; bien au contraire. Elle caractérise une union où du bonheur s’éprouve, dans un apaisement du cœur et de l’esprit. Il advient bien rarement sans labeur, sans attention. Car- ne nous leurrons pas- au sein des liens intimes la peur n’est jamais très éloignée : angoisse de faire du mal, de ne pas comprendre l’autre, de ne pas être aimé, de mal aimer, de ne plus être assez maître de soi, de se tromper…La confiance, c’est cette douceur du lien qui vient l’emporter sur la crainte. Sans pour autant en finir avec elle. La vigilance, la veille, est toujours nécessaire. Pourtant la douceur est l’horizon de notre vie amoureuse, comme de notre vie amicale ou familiale. Car elle fait vivre. Elle va au-delà de l’ajustement de la relation à l’autre, qui n’est déjà pas facile. En effet, si celui-ci est indispensable, il ne façonne pas du vivre. Il s’agit de donner le goût de respirer, d’aimer, de continuer à chercher cette douceur offerte- signe, trace du bonheur aperçu, touché. La justesse ne produit pas de la joie. Elle lui donne son espace.
Véronique Margron
in "la douceur inespérée"


Merci à Pervigilio!

mercredi 8 décembre 2010

Toi,Maman Marie, l'Immaculée Conception

Maman Marie, les jours passent et toi , dans cette vie remplie de l'Amour de ton Dieu , tu portes ton Dieu.
Le terme approche où cet Enfant va naître..........
Et, toi, tu en es toute illuminée , Cet Amour qui grandit en toi , te crée pour devenir cette Maman de ton Fils mais aussi , déjà , notre Maman à nous ......
Qui de l'Enfant ou de la Mère nourrit ??
Qui de l'Enfant ou de la  Mère est à l'écoute??
Qui de l'Enfant ou de la Mère se donne le plus??

Chaque jour , nous aussi, nous pouvons être dans l'attente de cet Avènement , la Naissance de Jésus,
dans chacun de nous , demandons à notre Maman Marie de nous apprendre à recevoir en nous
cet Amour de son petit Jésus ,
Jésus peut nous illuminer nous aussi........... Allons à Lui ..........

mercredi 1 décembre 2010

Charles et les collégiens...











Merci Seigneur pour cette belle journée au collège!




Réunir près de 380 ados, une trentaine d'adultes, profs et autres




autour de ton ami Charles de Foucauld.




Faire une expérience forte de fraternité




de confiance dans la capacité de chacun à participer




à apporter sa pierre à la réalisation d'un projet un peu fou...




Merci au photographe qui nous permet de patienter le montage vidéo à venir...




Merci aux priants et priantes qui ont soutenu le projet.








Sur les pas de Charles de Foucauld

dimanche 21 novembre 2010

S’il-vous-plaît, priez pour
nous




« S’il-vous-plaît, priez pour nous. C’est un temps vraiment difficile pour
l’Irak actuellement. C’est le chaos.
Les gens
souffrent tellement de la peur. Il y a de la rage et de la
détresse, et ils ne savent pas où se tourner »,
supplie
Mgr Bashar Warda, archevêque chaldéen d’Erbil.


Alors prions !



L’AED lance une large neuvaine à Notre Dame du Perpétuel
Secours, puisque c’est dans l’église du même nom
que
le 31 octobre 2010, 2 prêtres,
44 fidèles (chiffre variable selon les sources) ont trouvé la mort,
auxquels il faut ajouter de nombreux blessés.


Nous vous proposons de débuter cette neuvaine ce
dimanche 21 novembre 2010, puisque nous fêterons le Christ,
Roi de l’univers
dont Saint Paul dit :
« Dieu a voulu que, dans le Christ, toute chose ait son
accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui
et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par
le sang de sa croix.
»
(Col 1,19-20)



En pénétrant dans l’église, les assaillants ont mitraillé la
Croix en se moquant et en disant aux fidèles : « Dîtes-lui
de vous sauver
! » Dans l’Evangile de ce dimanche, on
retrouve les mêmes paroles dans la bouche d’un des malfaiteurs
crucifié en même temps que Jésus : « N’es-tu pas le
Messie, sauve-toi toi-même, et nous avec ! »


Ensemble, prions Marie d’intercéder auprès de son Fils, le
Christ, Roi de l’univers, pour que l’Irak retrouve la paix.

L’AED propose de commencer la neuvaine le 21 novembre 2010,
fête du Christ-Roi.





Prière proposée par l’AED pour la
neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours

,



Notre Dame du Perpétuel Secours
Donne la paix à la terre d’Irak

Ô Notre Dame du Perpétuel Secours

Nous confions à ton cœur et à ton amour

Le peuple irakien et l’Eglise de cette terre.



Garde-les de toute injustice,

De toute division,


De toute violence et de toute guerre.

Garde-les de la tentation

Et de l’esclavage de la vengeance.

Sois avec eux !



Aide-les à vaincre le doute par la foi,

La peur par la confiance,

La haine par l’amour.



Ô Mère du Christ,


Sois leur réconfort

Et donne force à tous ceux qui souffrent :

Aux persécutés,

Aux réfugiés.



Donne la paix à cette terre divisée

Et à tous, la lumière de l’espérance.


Prière inspirée de Jean-Paul
II

mardi 16 novembre 2010

Prière de Charles Peguy

Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas.
Alors il faut prendre son courage à deux mains.
Et s'adresser directement à celle qui est au-dessus de tout.
...Être hardi. Une fois.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment belle.
Parce qu'aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler de l'autorité d'une mère.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment pure.
Parce qu'aussi elle est infiniment douce.
À celle qui est infiniment riche.Parce qu'aussi elle est infiniment pauvre.
À celle qui est infiniment grande.Parce qu'aussi elle est infiniment petite.Infiniment humble.
À celle qui est infiniment joyeuse.Parce qu'aussi elle est infiniment douloureuse.
À celle qui est Marie.Parce qu'elle est pleine de grâce.
À celle qui est pleine de grâce.Parce qu'elle est avec nous.
À celle qui est avec nous.Parce que le Seigneur est avec elle

vendredi 5 novembre 2010

le bienheureux Carl Leisner

La nouvelle évangélisation, qui nous concerne tous, a besoin de s’appuyer sur des témoins. Ces « grands frères », que l’Église nous propose, sont des guides sûrs, capables d’entraîner d’autres jeunes dans leur sillage.

A Strasbourg, en 1988, devant 42 000 jeunes, le Pape Jean Paul II a proposé Carl Leisner comme modèle de la jeunesse pour l’Europe. Bien que non encore canonisé par l'église, mais déclaré bienheureux en 1996, Carl est ainsi devenu pour nous tous un modèle à suivre sur le chemin de la sainteté, car tous, comme lui, nous sommes appelés à devenir des saints, chacun à notre mesure et à notre façon.

L'année 2004 a marqué le 60ème anniversaire de l’ordination sacerdotale de Carl. 60 années ont passé depuis ce dimanche "Gaudete" de décembre 1944 où le don de la prêtrise a été conféré par un évêque français, Mgr Gabriel Piguet, à ce diacre allemand, au camp de concentration de Dachau. Nous savons aujourd’hui, à travers les notes de son journal, que c’est au terme d’un long combat spirituel que le jeune Carl a répondu avec enthousiasme à l’appel du Seigneur à une consécration totale à son service.

Aujourd'hui, à l’heure de l’élargissement de l’Europe, Carl délivre un message tout à fait inhabituel. Alors qu'il avait quitté le camp de Dachau et qu'il se trouvait sur son lit de souffrance au sanatorium de Planegg, sachant ses jours comptés, il émet une dernière requête et prie son Seigneur. Nous lisons dans son journal , à la date du 16 juin 1945, c'est à dire quelques jours avant sa mort: « Une chose seulement :

Ô toi, pauvre Europe,
Retourne à ton Seigneur Jésus-Christ.
C’est là que se trouve la source des plus belles valeurs que tu déploies.
Retourne aux sources fraîches de la vraie force divine !
Seigneur, permets qu’en cela
je sois un peu ton instrument.
Oh, je t’en supplie ! »

lundi 1 novembre 2010

Une soirée autour Chiara Luce Badano



Une soirée
autour Chiara Luce Badano
avec les Focolari
à Nantes

Une soirée inoubliable en cette veille de Toussaint...
Nous voici dans cette église du centre ville de Nantes
un grand écran au dessus de l'autel
des jeunes en tee-shirt de toutes les couleurs...
Nous sommes arrivés en avance
et nous ne sommes pas trop loin dans la nef
L'église se remplit : beaucoup de jeunes ados et adultes
La soirée est à leur intention...
5 jeunes prennent la parole
et commencent à raconter
ta vie Chiara
à l'écran défilent des photos de tes parents
de toi depuis ton visage de poupon
à ton beau visage de jeune fille bien d'aujoud'hui...
Nous sommes en famille
nous feuilletons ton album
doucement
les témoignages et les commentaires
ponctués de chants poétiques
qui évoquent ta lumière
ta joie, ton goût de la vie
nous te suivons sur ton chemin
avec Celui à qui tu veux te donner
Jésus
« Si tu le veux, Jésus, je le veux moi aussi »
ta meilleure amie te raconte à nous
son frère aussi dit de toi
que tu portais en toi les contraires
douceur et force
ouverture et silence
mais de façon si naturelle
pour être remarquable...
et puis
tu as 17ans
et les médecins désignent la maladie
qui va te faire souffrir
et te conduire dans les bras de l'Epoux
« Si tu le veux, Jésus, je le veux moi aussi »
avec ton sourire magnifique
que nous voyons
sur les photos du temps de la maladie
celui que nous voyons sur les visages de tes parents
nous approchons un peu
cette mystérieuse et lumineuse
relation de plu s en plus profonde
avec l'Epoux....
Les mots de l'autre Chiara (Lubich)
expriment ce que tu as choisi:
« Parce que tu es abandonné, Jésus, me voici.
Je veux être la réponse à ton pourquoi,
un fruit de ton abandon,
un fruit digne de toi
»
« Je veux n'avoir qu'un seul but dans ma vie :
t'aimer comme tu m'aimes.
T'aimer même quand c'est difficile
»
Quand ta maman nous parle
et nous explique tes derniers mots
et comment elle continue
à te parler
avec une telle simplicité
quand ton père nous dit
que tes deux dernières années
furent les deux années de leurs vies les plus bénies
parce que tu les as emmenés avec toi
dans cette rencontre avec Dieu
quand il nous dit qu'ils se sentaient
comme soulevés de terre
nous sentons ta présence
en cette soirée
et nous rendons grâce à Dieu.
De nos coeurs
jaillissent des mercis!

Je repense à ce que tu as demandé à ta mère:
« Qui m'accueillera au Ciel? Ma grand-mère?
- oui mais avant la Sainte Vierge qui t'ouvrira ses bras
- Maman , n'en dis pas plus pour garder la surprise
»...

Au ciel Chiara tu rencontreras aussi
un vieux monsieur qui a donné sa vie
aussi pour Dieu
toi avec ta jeunesse et ta joie souriante
lui avec son intelligence et sa grand bonté.
En ce mois de septembre dernier,
l'Eglise te donne à nous
ainsi que ce vieil homme anglais.
Inspirée elle nous donne des êtres de lumière
pour nous aider dans les obscurités de nos vies.....
Je repense à une de ses prières
qui te va si bien

Seigneur Jésus
inonde-moi de Ton Esprit et de Ta vie.
Prends possession de tout mon être
pour que ma vie ne soit
qu’un reflet de la Tienne.

Rayonne à travers moi
habite en moi
et tous ceux que je rencontrerai
pourront sentir Ta présence
auprès de moi.
En me regardant, ils ne verront
plus que Toi seul, Seigneur !

Demeure en moi et alors je pourrai
comme Toi rayonner
au point d’être à mon tour
une lumière pour les autres
Lumière, Seigneur, qui émanera
complètement de Toi.

C’est Toi qui à travers moi
illuminera les autres.
Ainsi ma vie deviendra
une louange à Ta gloire
la louange que Tu préfères
en Te faisant rayonner
sur ceux qui nous entourent.
Par la plénitude éclatante
de l’Amour que Te porte mon cœur.
Amen !

John Henry Newman

mercredi 27 octobre 2010

The Choirboys - In Paradisum

Toussaint en vue

Ô homme
que tu es heureux,
mais que tu comprends peu ton bonheur!
Si tu le comprenais,
tu ne pourrais pas vivre,
bien sûr, tu ne pourrais pas vivre.
Tu mourrais d'amour.
Ce Dieu se donne à toi,
tu peux l'emporter,
si tu veux,
où tu veux.
Il ne fait plus qu'un avec toi!

Saint Jean-Marie Vianney
Sermon

samedi 23 octobre 2010

Bon séjour à Taizé Yvette!


"Jésus le Christ

quand nous pensons être seuls,

tu es là.

S'il y a en nous comme un doute,

tu ne nous aimes pas moins.

Nous voudrions oser prendre des risques,

à cause de toi, le Christ.

Et nous écoutons ta Parole.

"Qui donne sa vie par amour pour moi,

la retrouvera."

Frère Roger

mercredi 13 octobre 2010

Martine,

Toi, ma petite soeur, 3 ans déjà ........
Lorsque par un coup de fil , j'apprends que tu es entre la vie et la mort , c'est un véritable puits qui s'ouvre au-dedans de moi , même si ce ressenti est énorme , il faut essayer de ne pas trop y penser ,et se tourner vers ceux et celles qui en auront le plus besoin ; une chose que je n'aurai jamais penser faire de ma vie , c'est de dire aux parents que toi, Martine, leur fille , tu es à l'hôpital ,que tu as fait une rupture d'anévrisme , voir cette douleur et ne pouvoir rien faire pour la soulager et même savoir qu'elle deviendra encore plus forte , plus vive....... et puis , il y a tes filles ......... Durant ce temps d'attente qui est une chose vraiment d'une dureté incroyable c'est pas facile de vivre dans la réalité de nos vies en sachant que toi , tu allais partir, car tous on savait que tu ne pouvais pas en guérir ,  les minutes ,les secondes où on ne savait pas quand le Seigneur allait venir te chercher , ce sont les plus longues vécues...........
Et puis , tu as pris le grand passage , c'est le moment de te dire un au-revoir , juste un petit au-revoir , mais être près de toi , ça fait du bien et je pense que toute la famille l'a ressenti malgré ce poids dans le coeur.
Martine , combien depuis il y a eu de belles choses , tes filles ensemble désormais......... Et ce petit bout de chou qui est né de ta fille ............Combien tu dois être heureuse là où tu es maintenant , et je sais que depuis ce départ vers Notre Père du ciel , tu es encore plus proche de toute ta famille ............
Tu me manques mais je sais que tu restes près de moi et combien de choses sans toi , je ne vivrais pas en ce moment , alors , Martine , merci de tout , à nous revoir.............

vendredi 8 octobre 2010

La joie de la confession

Alors parlons du sacrement de réconciliation et de pénitence. L'enseignement de l'Église ne ménage pas ses encouragements à en vivre. Les textes du magistère sont nombreux qui appellent à la confession régulière et fréquente, les saints sont nombreux à nous montrer l'exemple d'une pratique assidue de la confession. Et pourtant nous avons tant de mal à recevoir le sacrement de la miséricorde de Dieu.
Un professeur de séminaire rapporte que certains séminaristes estiment n'avoir besoin de se confesser qu'une fois l'an. Un évêque dit au même professeur qu'il tenait à la retraite sacerdotale diocésaine pour être ainsi quasi assuré de la confession annuelle de ses prêtres. Pourquoi est-il si difficile de recevoir fréquemment ce sacrement? Cela est difficile, comme le reste, quand on n'a pas eu la chance de l'apprendre en famille.

Puisse ce modeste article donner l'élan nécessaire aux familles pour qu'en elles, chacun vive plus aisément du sacrement de réconciliation et de pénitence.
Le sens du mot « confession ».
C'est la proclamation. L'hagiographie nous présente les confesseurs de la foi; ces hommes et ces femmes qui ont proclamé la foi jusqu'au martyre. Ils ont dit haut et fort, publiquement, leur attachement indéfectible au Seigneur qui les sauve. Il est bon de se rappeler que la foi est le point de départ de la vie chrétienne; c'est la première parole du chrétien avant d'entrer dans l'Église. En effet, lorsqu'il demande le baptême (ce, dans les deux formes du rite romain) : « Que demandez-vous à l'Église de Dieu ? -La foi ! » Et la proclamation de la foi est aussi la nécessité de la vie chrétienne. Ne répétons-nous pas justement que l'Église est missionnaire ou qu'elle n'est pas? L'être chrétien pousse automatiquement et nécessairement à la mission. En tout premier lieu, la confession est d'abord la confession de la foi: l'annonce de l'adhésion plénière à Jésus Sauveur des hommes d'une part et la proposition de la foi d'autre part.

En deuxième lieu, dans la vie du chrétien, la confession est proclamation des mirabilia Dei, des merveilles de Dieu. Ne parle-t-on pas des sacrifices d'action de grâce (Ps 50, 14). Saint Paul demande à tous ses destinataires d'épîtres de rendre grâce en tout lieu, en tout temps et pour toute chose (1 Th 5, 18). Le psalmiste affirme qu'il chantera éternellement les miséricordes du Seigneur (Ps 89, 2). La Vierge Marie offre à l'Église le Magnificat; et tous les soirs à vêpres, les fidèles chantent leur reconnaissance quotidienne au Seigneur avec le cantique évangélique marial. Avec la mission, il est admis que l'action de grâce est un trait particulier de l'être chrétien. Toutefois ce qui va de soi en bonne logique n'est pas vécu ordinairement. Dans l'Évangile, nous voyons bien Jésus s'étonner qu'un seul lépreux sur dix - samaritain qui plus est - vient lui rendre grâce pour la guérison (Lc 17, 17).

Enfin en troisième lieu, la confession est la proclamation de ses péchés. Il s'agit de les proclamer afin de recevoir malgré tout la miséricorde du Seigneur. Je rendrai grâce en confessant mon péché. Et nous connaissons tous le magnifique psaume cinquante. L'homme meurtri par son péché demande la miséricorde du Seigneur afin de vivre en sa présence et de proclamer sa justice. Il est étonnant de constater que la confession des péchés conduit à la confession de la foi tout comme à la confession des mirabilia Dei.

Habituellement, le pénitent a largement de quoi discerner ses péchés à l'évocation des sept péchés capitaux ou des dix commandements (que tout lecteur connaît bien); cependant, il n'a pas appris à discerner la fécondité de la grâce. Ne disons-nous pas que le juste pèche sept fois le jour? Et il est enseigné par l'Apôtre que là où le péché abonde, la grâce surabonde (Rm 5, 20). Alors, en extrapolant à partir des paroles de Jésus, il est convenable d'affirmer que le Seigneur accorde à ses disciples non pas trois ou sept grâces quotidiennes mais bien sept fois soixante-dix fois sept! En définitive, c'est un grave péché par omission de les ignorer.

A propos du péché par omission remarquons qu'il doit être le plus grave. Le confiteor semble placer les péchés par ordre de gravité: quia peccavi nimis cogitations, verbo, opère et omissione. Penser que son épouse est une cruche est grave, le lui dire l'est davantage, casser la cruche plus grave encore ; mais ne pas offrir de fleur à ce vase d'élection qu'est son épouse est bien le pire (notons que « son épouse » est interchangeable avec « son évêque » et bien d'autres personnes...) A l'aune du crescendo qui va de la pensée à l'action, nous pouvons établir une échelle des péchés par omission: ne pas penser aux mirabilia Dei dont nous sommes bénéficiaires est grave, ne pas dire merci au Seigneur l'est davantage et ne pas aller le remercier (en allant à la messe par exemple ou en se confessant), cela est bien le pire.

Avant tout, il suffit de savoir que le Seigneur a inventé ce sacrement de la réconciliation pour déverser sa miséricorde sur le monde par le biais de chacun de nos cœurs. Ainsi, à chaque confession, outre la joie du pénitent, il y a la joie incomparable du Père des miséricordes qui se complaît à bénéficier d'un cœur repenti pour inonder le monde de son amour. Bonum diffusivum sui! L'amour transmis et reçu se répand à l'infini. Cela aussi est œuvre d'évangélisation.


Abbé Emeric de Rozières

dimanche 3 octobre 2010

Une lettre du Petit Jésus à ses parents .............

Chère Maman pleine de grâce qui es bénie entre toutes les femmes et plein d’autres trucs chouettes encore,
Cher Papa (ciselé) si zélé à pourvoir à tous mes besoins,
La rentrée à l’école de Capharnaüm s’est bien passée, même si j’ai eu un peu de mal au début à trouver ma classe parce que c’est vrai que cette ville est quand même un sacré drôle de bazar. Le directeur, qui est un monsieur très gros et qui se tient tout droit, nous a parlé un peu longtemps pour nous accueillir, en nous expliquant que cette année mes enfants c’est du sérieux et que je compte sur vous pour voir enfin sortir quelque chose de bon de Galilée. Moi, j’ai pas tellement compris ce que ça voulait dire mais j’ai souri et j’ai fait oui avec ma tête comme les autres, parce que je crois pas que ce soit trop le moment de faire le guignol.
J’ai bien retrouvé mon cousin Jean-Baptiste, comme vous me l’aviez dit, mais comme il est dans la classe au-dessus il fait un peu le fier et me regarde comme un petit. C’est pas trop grave : de toute façon, je le trouve un peu bête à s’habiller avec des peaux et à faire exprès de manger des sauterelles et tout un tas d’autres trucs dégoûtants pour se faire remarquer. Remarquez, ça a l’air de bien marcher parce que plein d’enfants veulent tout le temps le suivre et c’est vrai qu’il est le chef d’une bande assez chouette. Sauf que certains m’ont dit que pour faire partie de sa bande, il fallait d’abord passer une épreuve très bête où il nous enfonce la tête sous l’eau… J’espère que quand moi aussi je serai un grand je ne serai pas aussi nul.
Ah, en parlant de l’eau, j’ai bien donné à la maîtresse – qui a l’air très gentille mais qui nous a dit qu’elle n’aimait pas les fortes têtes, mais moi ça va je pense parce que ma tête est normale – le mot d’excuses pour les cours de piscine dans le lac de Tibériade. La maîtresse, elle a fait une drôle de tête quand elle a vu que Maman avait écrit que j’étais dispensé de piscine à cause que je ne m’enfonce pas dans l’eau et que du coup ça ne sert à rien de m’apprendre à nager et en plus ça perturbe les autres enfants. Mais elle a haussé les épaules et elle a levé les yeux au ciel et elle a dit : « Bon, bon, j’aurai une petite conversation avec votre mère quand elle viendra vous chercher, mais je ne suis pas là pour remettre en cause aucune de ses conceptions… » Au premier cours, j’étais un peu triste de rester sur le bord pendant que les autres avaient l’air de drôlement s’amuser pendant que la maîtresse criait que non reviens par ici et arrêtez de m’éclabousser à la fin. J’ai même un peu pleuré que je voulais retourner à la maison de mon père, mais après des copains dont les pères sont pêcheurs m’ont apporté deux poissons, et comme j’avais cinq petits pains dans mon sac je me suis amusé avec à faire des multiplications.
Ce qui est drôlement bien dans cette nouvelle école, c’est que je me suis déjà fait plein de copains et on commence à rudement rigoler. Le jour de la rentrée, il y en a quelques uns qui avaient l’air pas mal perdus comme moi, mais dès que j’ai repéré le chemin j’ai pu leur dire : « Suis-moi », et ce qui est vraiment bien c’est qu’ils ont tout de suite laissé ce qu’ils faisaient pour venir derrière moi. Sur le chemin, on a sympathisé.
J’ai commencé par rencontrer deux frères : André et Simon. André, il a tout l’air d’être le gars sans histoire qui ne fait pas trop le mariole, mais Simon c’est autre chose. Il s’est tout de suite imposé comme celui qui commande, parce qu’il est un peu plus vieux que les autres. Je ne sais pas trop combien de classes il a déjà redoublé, mais il a déjà du poil au menton et quand on joue aux rebelles et aux Romains il veut toujours qu’on l’appelle Képhas (et pourquoi pas Pierre, pendant qu’il y est ?) et il tire drôlement fort les oreilles des Romains juste avant de s’enfuir en courant pour se cacher. En classe, la maîtresse soupire souvent parce qu’il répond un peu n’importe comment aux questions qu’elle pose, et sans lever la main : comme il connaît déjà le programme, il dit des trucs très intelligents, mais il rajoute souvent une bêtise pour amuser la galerie et du coup il se retrouve souvent au coin. Mais en sport, il arrive à rester très longtemps la tête en bas et ça c’est terrible !
Après j’ai encore rencontré deux frères plutôt turbulents – ils sont capables de faire un boucan du tonnerre ! – mais très chouettes. Il y a Jacques, qui dit souvent que même s’il est encore un enfant il ne compte pas rester mineur toute sa vie, et qui est sûrement un garçon à qui on peut faire confiance. Et puis il y a aussi Jean, son petit frère, qui a sauté tout plein de classes et qui est le chouchou de la maîtresse. Ces deux-là, leur papa s’appelle Zébédée et même si je les aime beaucoup c’est vrai qu’ils sont quand même de sacrés fayots. D’ailleurs, ils se sont assis tout près de la maîtresse, sur les bureaux juste à droite et à gauche.
Parmi ceux que j’aime bien, il y a Lévi, qui jusqu’à l’année dernière avait l’habitude de racketter les autres élèves mais qui s’est calmé cette année et qui passe son temps à faire des rédactions sur tout ce qu’on fait avec les copains. Parfois c’est un peu pénible, sauf que lui il dit que plus tard on sera bien heureux parce que ça nous fera tout un tas de souvenirs et que si on n’est pas contents c’est la même non mais bon sang, zut, flûte, nom d’un chien ! Du coup, on le laisse faire.
Mais j’ai encore beaucoup d’autres copains et ce serait trop long de tous les présenter. Par exemple, il y en a un qui s’appelle Judas et qui s’est arrangé pour être le délégué de la classe et pouvoir s’occuper de la bourse commune qui sert à acheter des goûters ou à payer des voyages ; sauf qu’aucune classe n’a jamais récolté assez pour voyager, mais Judas il dit qu’il a des idées pour qu’on gagne pas mal de sous très facilement. J’aime bien aussi Thomas, même s’il ne comprend pas toujours tout du premier coup et qu’après il faut lui réexpliquer. Et puis Philippe (un ancien copain de Jean-Baptiste), Barthélémy, et encore un autre Judas, un autre Simon et un autre Jacques. Et quelques autres encore qui nous suivent un peu.
Tous ensemble, on s’amuse bien et je crois que je commence à vraiment m’intégrer, même si la maîtresse – qui est athée – dit souvent que je suis pas croyable. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais j’imagine qu’elle le dit parce qu’en vrai elle m’aime bien.
En tout cas : vivement les vacances de la Pâque. Il paraît qu’on va aller avec toute ma classe à Jérusalem. Ce sera terrible !
En attendant, je vous envoie tout mon Esprit et je vous embrase.
Votre petit,
Jésus.

vendredi 1 octobre 2010

le mois du Rosaire

Le Chapelet ! Un moyen simple de prier avec l’intercession de Marie. Il a son succès auprès de nombreux chrétiens catholiques. Sa récitation, usuelle de plusieurs siècles, ne peut que fortifier la foi, l’espérance du monde à venir, la nécessité d’aimer à l’image du Christ pour gagner le Royaume des cieux. Le Pape Jean Paul II l’a dit « ma prière préférée », celle des humbles et des pauvres.
Durant quelques années, ayant été directeur adjoint des pèlerinages diocésains à Lourdes, je me permets de signaler qu’il est diffusé chaque jour sur la radio chrétienne (RCF) et sur la télévision (KTO – sauf samedi et dimanche), en lien avec sa récitation à 15 H.30 à la Grotte de Lourdes. En ce lieu , en différentes apparitions à la petite Bernadette SOUBIROUS, la Vierge Marie, l’Immaculée Conception, le portait à son bras et l’a même prié avec cette jeune fille de 14 ans à plusieurs reprises.
Dans ma 88ème année, je pense pouvoir le recommander aux personnes âgées chrétiennes, en solitude, malades, en maisons de retraite, jusqu’à réciter le Rosaire dont le mois d’octobre y est spécialement consacré.
Notons, pour ceux qui ne le sauraient pas, que le Rosaire est composé de la récitation de 4 chapelets, appelés mystères joyeux, douloureux, glorieux, auxquels Jean Paul II a rajouté les mystères lumineux. Tous ces mystères rappellent la vie du Christ à laquelle est étroitement unie la vie de Marie ; avec une affectation à chaque « dizaine ». Ils demandent à être médités, intentionnés, avec au cœur l’amour de Jésus et Marie.
Il n’est pas inutile de savoir que cette récitation du chapelet, avec répétition fréquente de « Je vous salue Marie » a été parfois fortement critiquée jusque parmi des chrétiens.
Puis-je me permettre une confidence de ma prime jeunesse située dans les années 30. Cinquième enfant d’une famille dont le père était tailleur d’habits à Buxy, sur la côte chalonnaise, j’adorais me rendre sur la colline, les chaumes, en détente et découvertes. Au printemps j’aimais cueillir des violettes, humbles et discrètes fleurs, mais si parfumées ! Vous ne me voyez pas en rapporter 2 ou 3 à ma mère. Il fallait confectionner un bouquet, bien garni, avec autour quelques feuilles. Maman était toute heureuse de mon offrande !
Même si chaque grain du chapelet n’est pas pensé, médité, il a sa valeur. Notre maman du ciel est toute heureuse d’en recevoir un bouquet bien garni avec le chapelet ou le rosaire. Pour cette offrande les cœurs simples et aimants sont invités à sa récitation quotidienne … quand c’est possible. Pour plus de précisions il est facile d’interroger prêtres ou laïcs qui le récitent.
Qu’avec joie et amour le chapelet prenne place dans nos vies !
Père Jean Mourdon

Paroles de ma Thérèse , ce matin.............


P 334, LT 42)
Sur la terre il ne faut s'attacher à rien, pas même aux choses les plus innocentes car elles vous manquent au moment où on y pense le moins.
Il n'y a que ce qui est éternel qui peut nous contenter.

mardi 28 septembre 2010

Adore et confie toi
Pierre de Chardin, Etre plus
Ne t’inquiète pas de la valeur de ta vie, de ses anomalies, de ses déceptions, de son avenir plus ou moins obscur et sombre. Tu fais ce que Dieu veut. Tu lui offres, au milieu de tes inquiétudes et de tes insatisfactions, le sacrifice d’une âme humiliée qui s’incline malgré tout devant la providence. Peu importe que dans l’intime de toi-même tu sentes le poids naturel de tes tristesses de tes défauts. Peu importe si tu te trouves raté si Dieu te trouve réussi à son goût. Petit à petit Notre Seigneur te conquiert et te prend pour lui. Je t’en prie, quand tu te sentiras triste, paralysé, ADORE ET CONFIE-TOI.
ADORE en offrant à Dieu ton existence qui te parait abîmée par les circonstances. Quel hommage plus beau que ce renoncement amoureux à ce qu’on aurait pu être.
CONFIE-TOI. Perds toi aveuglement dans la Confiance en Notre Seigneur qui veut te rendre digne de lui et y arrivera, même si tu restes dans le noir jusqu’au bout, pourvu que tu tiennes sa main toujours, d’autant plus serrée que tu es déçu ou attristé.
Sois heureux fondamentalement, je te le dis. Sois en paix. Ne t’étonne de rien, ni de ta fatigue physique, ni de tes faiblesses morales. Fais naître et garde toujours sur ton visage le sourire, reflet de celui de notre Seigneur qui veut agir par toi et pour cela se substitue toujours à toi. Au fond de ton âme, place avant tout, immuable comme la base de toutes activité comme critère de la valeur et de la vérité des pensées qui t’envahissent, la paix en Dieu.
Tout ce qui te rétrécit et t’agite est faux au nom des lois de la vie, au nom des promesses de Dieu. Parce que ton action doit porter loin elle doit émaner d’un cœur qui a souffert c’est la loi douce en somme.

samedi 25 septembre 2010

Pour Thimotée
Publié par Florent Masson le 3 sept 2010 dans Nouvelle évangélisation, Tribune libre, Témoignages


Thimotée, ce n’est pas son vrai nom, vous le comprendrez. Thimotée, c’était un jeune homme comme d’autres, vous savez. Un jeune homme d’aumônerie, un jeune homme musicien, un jeune homme avec des copains, des flirts, des doutes, mal à l’aise dans son corps, que j’avais rencontré, qui était devenu un ami. Je le voyais parfois, je lui parlais de l’amour de Dieu pour lui, je lui disais que la vie, ça valait vraiment le coup d’être vécu. Je lui parlais même de l’action de l’Esprit en lui, il avait vécu des trucs chouettes, il avait commencé à relever la tête. Il avait des doutes plein la tête, mais nos conversations, souvent, au téléphone, remettaient peu à peu les choses d’aplomb, ça prend du temps, d’apprendre à s’accepter, de découvrir la foi, de s’épanouir. Thimotée a changé de région, et il est tombé sous d’autres influences.
D’abord, la drogue, avec ces jeunes comme lui qui dealent pour se payer leur propre dose, et qui répandent ces conneries putrides comme quoi, ça fait pas mal, on arrête quand on veut, y’a pas d’accoutumance. Sauf que dans une tête d’ado, c’est un Iroshima parfois, « boum », toutes les pousses d’espérance, de joie, de foi, de volonté, rasées au ras du sol, et le « bof » qui s’installe et remplace la vraie vie. Et puis, des frères cathos très « dans le siècle », genre Dieu n’a que nos mains, comment veux-tu qu’Il puisse s’intéresser à toi, ah, ah, les charismatiques, la nouvelle évangélisation, et les groupes de prière, ah, ah, une quête identitaire pour jeunes tarés. Ah, ah, bravo les gars, super drôle, le coup du petit jeune qui perd la foi, qui abuse du chichon, et qui, à pas vingt ans, se jette d’un pont.
Ah, ah. Oui, vous avez bien fait de l’éloigner de Dieu, critiquer ces temps de louange où il reprenait vie. Ah, ah.
Sauf que c’est pas bien drôle de suivre un jeune cercueil, de chialer comme un môme, de se dire que cette vie-là aurait peut-être pu être sauvée. Je vous passe toutes les heures à se prendre la tête genre « mais qu’aurais-je pu donner de plus ? »
Certains semblent oublier qu’il n’y a pas sur Terre que des grands intellectuels, qui eux peuvent se permettre de gloser sur le niveau du symbolisme dans les sacrements, se moquer de la louange et conchier la mission de rue. Je ne sais pas quelle est leur nourriture, je ne sais même pas comment on peut durer en remettant tout en cause, tout le temps, et ce cynisme !
Je m’en fous de passer pour un taré, d’aimer Jésus, Marie, le pape et la nouvelle évangélisation. Car je sais que des Thimotée, il y en a plein. S’il t’arrive de te demander pourquoi tu serais appelé à témoigner, à répandre l’amour de la Bonne Nouvelle, et la Bonne Nouvelle de l’Amour, je t’en prie, pense à Thimotée. Il t’attend au coin d’une rue, dans un squat, sur la plage. Il a peut-être bonne allure, le rire clair et le look surfer. Mais peut-être, au-dedans de lui, tout ce qu’il est se meurt. Peut-être, la parole, le regard échangé, le sourire, le témoignage, vont aider à briser la gangue qui lui broie les entrailles, la nuit, quand il est seul. Peut-être, la louange, prier pour lui, discuter avec lui, ça va remettre en route son chemin de vie. Ca vaut dix-mille échecs, cent discours méprisants de grands penseurs, ça vaut même de se faire cataloguer comme des abrutis épris de fusionnel en quête identitaire, mais je t’en supplie, par pitié, par amour, et par charité, n’aie pas peur d’évangéliser

lundi 20 septembre 2010


DISCOURS DU SAINT-PÈRE AUX ÉLÈVES
Terrain de sport du Collège universitaire
d’éducation catholique Sainte-Marie

Chers Frères et Sœurs en Christ,
Chers jeunes amis,
Je désire tout d’abord vous dire combien je suis heureux d’être ici avec vous aujourd’hui. Je vous salue très chaleureusement, vous qui êtes venus ici, à l’Université Sainte-Marie, des écoles catholiques et collèges de tout le Royaume-Uni, et tous ceux qui regardent à la télévision ou par internet. Je remercie Monseigneur McMahon de son chaleureux accueil. Je remercie les membres de la chorale et de l’ensemble orchestral pour l’agréable musique qui a introduit notre célébration, et je remercie Mademoiselle Bellot et Elaine pour ses aimables paroles au nom de tous les jeunes présents. Dans le contexte préparatoire des Jeux Olympiques de Londres, cela a été un plaisir d’inaugurer cette Sports Foundation, nommé ainsi en l’honneur du pape Jean-Paul II, et je prie afin que ceux qui viendront ici, rendent gloire à Dieu par leurs activités sportives, tout en procurant satisfaction à eux-mêmes et aux autres.
Il n’arrive pas souvent qu’un Pape, ou même une autre personne, ait la possibilité de parler à des étudiants de toutes les écoles catholiques d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Écosse à la fois. Et puisque j’ai cette chance en ce moment, j’aimerais beaucoup vous dire une chose. J’espère que parmi ceux d’entre vous qui m’écoutent aujourd’hui, se trouvent des futurs saints du vingt-et-unième siècle. Ce que Dieu veut plus que tout pour chacun de vous c’est que vous deveniez des saints. Il vous aime beaucoup plus que vous ne pourrez jamais l’imaginer, et il veut ce qu’il y a de meilleur pour vous. Et de loin, la meilleure chose pour vous c’est de grandir en sainteté.
Il se peut que certains d’entre vous n’aient jamais pensé à cela auparavant. Il se peut que certains d’entre vous pensent qu’être un saint ce n’est pas pour eux. Permettez-moi vous expliquer ce que je veux dire. Quand nous sommes jeunes, nous pensons facilement aux personnes que nous respectons, aux personnes que nous admirons, aux personnes à qui nous voulons ressembler. Ce peut être quelqu’un que nous rencontrons dans notre vie de tous les jours et que nous tenons en grande estime. Ou cela pourrait être quelqu’un de connu. Nous vivons dans une culture de la célébrité, et les jeunes sont souvent encouragés à se modeler sur des personnalités du monde du sport ou du spectacle. La question que je vous pose est celle-ci : quelles sont les qualités que vous percevez dans d’autres personnes et que vous souhaiteriez beaucoup avoir vous-mêmes ? Quel type de personne aimeriez-vous être réellement ?
Quand je vous invite à devenir des saints, je vous demande de ne pas vous contenter de la seconde place. Je vous demande de ne pas poursuivre un but limité en ignorant tous les autres. L’argent permet d’être généreux et de faire du bien dans le monde, mais à lui seul, il ne suffit pas à nous rendre heureux. La haute qualification dans l’activité professionnelle est une bonne chose, mais elle ne nous satisfait pas si nous n’avons pas en vue quelque chose de bien plus grand. Elle peut nous rendre célèbre, mais elle ne nous rendra pas heureux. Le bonheur est quelque chose que nous voulons tous, mais un des grands drames de ce monde est que tant de personnes ne le trouvent jamais, parce qu’elles le cherchent là où il n’est pas. La clef du bonheur est très simple – le vrai bonheur se trouve en Dieu. Nous devons avoir le courage de mettre nos espérances les plus profondes en Dieu seul, non pas dans l’argent, dans la carrière, dans les succès de ce monde, ou dans nos relations avec d’autres personnes, mais en Dieu. Lui seul peut satisfaire les exigences profondes de nos cœurs.
Non seulement Dieu nous aime avec une profondeur et une intensité que nous pouvons à peine essayer de commencer à comprendre, mais il nous invite à répondre à cet amour. Vous savez tous ce que c’est que de rencontrer quelqu’un d’intéressant et d’attirant, et de vouloir être son ami. Vous espérez toujours que cette personne va vous trouver intéressant et attirant, et qu’elle voudra devenir votre ami. Dieu veut votre amitié. Et dès que vous devenez l’ami de Dieu, tout commence à changer dans votre vie. Quand vous commencez à mieux le connaître, vous vous apercevez que vous voulez que votre vie reflète un peu de sa bonté infinie. Vous êtes attirés par la pratique des vertus. Vous commencez à considérer l’avidité et l’égoïsme et tous les autres péchés tels qu’ils sont réellement, des tendances destructrices et dangereuses qui provoquent de profondes souffrances et causent un grand préjudice, et vous voulez éviter de tomber vous-mêmes dans ce piège. Vous commencez à éprouver de la compassion pour les personnes en difficultés et vous désirez vivement faire quelque chose pour elles. Vous voulez aider les indigents et les affamés, vous voulez réconforter les personnes tristes, vous voulez être bons et généreux. Et si tout cela est important pour vous, alors vous êtes bien sur le chemin qui mène à la sainteté.
Dans vos écoles catholiques, il y a toujours un cadre plus grand qui dépasse les matières que vous étudiez, les différentes compétences que vous apprenez. Tout le travail que vous faites se situe dans le contexte de la croissance de cette amitié avec Dieu et de tout ce qui découle de cette amitié. Aussi vous n’étudiez pas seulement pour être de bons étudiants, mais de bons citoyens, de bonnes personnes. A mesure que vous progressez au sein de l’école, vous avez à faire des choix concernant les matières que vous étudiez, vous commencez à vous spécialiser en ayant une idée de ce que vous allez faire plus tard dans votre vie. Tout cela est juste et bien. Mais rappelez-vous toujours que chaque matière que vous étudiez fait partie d’un plus grand dessein. Ne vous enfermez jamais dans des limites étroites. Le monde a besoin de bons chercheurs, mais une perspective scientifique devient dangereusement étroite si elle ignore la dimension religieuse et éthique de la vie, tout comme la religion devient étriquée si elle rejette la légitime contribution de la science pour notre compréhension du monde. Nous avons besoin de bons historiens, philosophes, économistes, mais si la compréhension de la vie humaine à travers leur domaine particulier est trop étroitement polarisé, ils peuvent nous amener à nous égarer gravement.
Une bonne école pourvoit à une éducation complète de la personne tout entière. Et une bonne école catholique, en plus de cela, devrait aider tous ses élèves à devenir des saints. Je sais qu’il y a de nombreux étudiants non-catholiques dans les écoles catholiques en Grande-Bretagne, et je souhaite les inclure tous dans mes paroles aujourd’hui. Je prie pour que vous aussi vous vous sentiez encouragés à pratiquer les vertus et à grandir dans la connaissance et l’amitié avec Dieu aux côtés de vos camarades de classe catholiques. Vous leur rappelez par votre présence le plus grand dessein qui existe au-delà de l’école, et, de fait, il est absolument juste que le respect et l’amitié à l’égard des membres d’autres traditions religieuses doivent être parmi les vertus apprises à l’école catholique. J’espère également que vous voudrez partager avec tous ceux que vous rencontrez les valeurs et les intuitions que vous avez accueillies à travers l’éducation chrétienne que vous avez reçue.
Chers amis, je vous remercie de votre attention, je vous promets de prier pour vous, et je vous demande de prier pour moi. J’espère voir beaucoup d’entre vous au mois d’août prochain, à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Madrid. D’ici là, que Dieu vous bénisse tous !

vendredi 10 septembre 2010

les trois passoires

Socrate avait, dans la Grèce Antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :
- "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me racontes cela, j'aimerais te soumettre à une épreuve, celle des trois passoires.
- Les trois passoires ?

- Mais oui, répondit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle l'expérience des trois passoires.

La première passoire est celle de la vérité. A-tu vérifié si ce que tu viens de me dire est vrai ?

- Non, j'en ai simplement entendu parler.
- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.

Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies.

Tu veux peut être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non, pas vraiment.
- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile... Pourquoi vouloir me le dire" ?

Sagesse antique.

mercredi 8 septembre 2010

Anniversaire de notre Maman Marie
aujourd'hui,








Merveilleuse Naissance que Tu as voulu

mon Dieu , dans ton Immense Amour




Merci , pour cette Maman Merveilleuse...........

jeudi 2 septembre 2010

Regard éclairé sur les filles !!!

Les jeunes filles, - Etoile au grand large, par Guy de Larigaudie

Les jeunes filles sont l'image précieuse de notre mère lorsqu'elle avait notre âge.
Petites ou grandes, blondes ou brunes, elles sont claires, nettes et saines, et Dieu lui-même doit sourire lorsqu'il les voit passer.
Plus tard seulement, lorsque tu seras plus mûri, tu découvriras parmi elles, ta femme de demain.
Aujourd'hui, considère-les tout simplement comme de franches compagnes.
Une éducation faussée, nous a trop souvent appris à ne voir dans la femme qu'une occasion de péché, au lieu d'y déceler une source de richesses.
Mais sœurs, cousines, amies, camarades ou cheftaines, les jeunes filles sont les compagnons de notre vie, puisque dans notre monde chrétien nous vivons, côte à côte, sur le même palier.
Sans doute la camaraderie entre garçons et filles est chose infiniment délicate, qu'il faut mener avec prudence et régler chacun pour soi à sa propre mesure.
Mais c'est un manque à gagner certain que de négliger ce don de Dieu que sont les vraies jeunes filles.
Elles ont une vertu de pureté dont le rayonnement nous est salutaire, à nous qui devons batailler sans cesse en nous pour maintenir cette même pureté.
Si elles savent se tenir à leur place - et c'est d'elles uniquement que dépend, en leur présence, la tenue des garçons - leur influence peut être profonde.
Il n'est que de voir, sur une plage ou à la piscine, les jeunes gens cherchant à éblouir les jeunes filles. Un regard admiratif, un sourire suffisent pour donner à un garçon le coup de fouet d'amour-propre qui le fera sauter, malgré sa crainte, du haut du plongeoir.
Pourquoi, sur un plan différent, ce même regard et ce même sourire ne donneraient-ils pas à ce garçon plus de lumière et de cran dans sa vie ?
La chanson d'une eau vive entraîne loin du marais. La présence des jeunes filles écarte grossièretés et lourdeurs. Certaines d'entre elles, rencontrées aux heures mauvaises, vous clarifient littéralement l'âme.
Nous sommes de grands garçons maladroits et patauds. Les jeunes filles nous forcent à la politesse et à la courtoisie. Leur grâce nous allège et rétablit l'équilibre.
Nous sommes trop cérébraux. Les jeunes filles comprennent d'un seul coup avec leur cœur ce que nous disséquons péniblement avec notre raison. Leur présence est un apaisement. Elles sont un sourire et une douceur dans notre cercle de luttes.

Mon Dieu, faites que nos sœurs les jeunes filles soient harmonieuses de corps,
souriantes et habillées avec goût.
Faites qu'elles soient saines et d'âme transparente.
Qu'elles soient la pureté et la grâce de nos vies rudes.
Qu'elles soient avec nous, simples, maternelles, sans détours ni coquetterie.
Faites, qu'aucun mal ne se glisse entre nous.
Et que, garçons et filles, nous soyons, les uns pour les autres une source, non de fautes, mais d'enrichissement.

mercredi 25 août 2010

Jésus , me regardes- tu ???

Pas vraiment un hasard, ce goût des lunettes noires.
Oh, y a pas plus bavard qu'un regard.
On vous a dit tout p'tit, les bons points et les fautes.
Moi, j'ai appris la vie dans le regard des autres.

Y en a des froids, des durs qui te veulent du mal
Des qui te clouent au mur à la Lauren Bacall.
J'en ai vu des si clairs, si purs et si profonds
Que j'ai donné, misère, l'bon Dieu sans confession.

Y en a qui te jugent, précis, sans indulgence,
Comme un combat de rue dans le froid, dans l'urgence
Et les tendres et discrets dans un battement de cils
Qui te disent : "Je sais : c'est pas toujours facile."

J'y vois ce que je suis, ce que je ne suis plus.
C'est le livre où je lis tout c'que j'ai jamais lu
Et si je parle peu dans vos conversations
Regarde-moi dans les yeux, je te dirai ton nom.

Y en a des obliques, ceux des chiens de faïence,
Y a les regards suppliques, y a les regards offenses.
J'y ai lu du désir, de l'envie, du mépris
Et parfois du plaisir, parfois, c'est c'que j'ai dit.

J'y ai vu des appels plus stridents que des cris,
Les phrases les plus belles, plus sûres que par écrit.
Ils te disent l'amour, ils te disent la haine
Bien mieux qu'aucun je t'aime, bien mieux qu'aucun discours.

Tu peux changer de pays, même changer de visage
Mais ton regard te suit, signé comme un tatouage.
Si même les plus saints avaient besoin d'apôtres
C'est que personne n'est rien, sans le regard des autres.

Y a ceux qui te cherchent, y a ceux qui te hantent
Ceux que tu espères et tous ceux qui te manquent.
Regarde-moi dans les yeux, regarde-moi dans les yeux,
Dans les yeux.

mardi 17 août 2010

ne sommes-nous pas enfants de Dieu ............ tes petits enfants , mon Dieu



Rien n’est beau comme un enfant qui s’endort en faisant sa prière, dit Dieu.
Je vous le dis, rien n’est aussi beau dans le monde.
Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau dans le monde.
Et pourtant, j’en au vu des beautés dans le monde.
Et je m’y connais, ma création regorge de beautés.
Ma création regorge de merveilles,
Il y en a tant qu’on ne sait pas où les mettre.
J’ai vu des millions et des millions d’astres rouler sous mes pieds comme les Sables de la mer.
J’ai vu des journées ardentes comme des flammes,
Des jours d’été de juin, de juillet et d’Août.
J’ai vu des soirs d’hiver posés comme un manteau.
J’ai vu des soirs d’été calmes et doux comme une tombée de paradis.
Tout constellés d’étoiles.
J’ai vu ces coteaux de la Meuse et ses églises qui sont mes propres maisons
Et Paris, et Reims, et Rouen, et des cathédrales qui sont mes propres palais
Et mes propres châteaux.
J’ai vu la capitale du Royaume et Rome, capitale de la chrétienté
J’ai entendu chanter la Messe et les triomphantes vêpres.
Et j’ai vu ces plaines et ces vallonnements de France,
Qui sont plus beaux que tout.
J’ai vu la profonde mer, et la forêt profonde, et le cœur profond de l’homme.
J’ai vu des cœurs dévorés d’amour
Pendant des vies entières,
Perdus de charité,
Brûlant comme des flammes.
Et j’ai vu les vies tout entières, de la naissance à le mort,
Du baptême au Viatique,
Se dérouler comme un bel écheveau de laine ;
Or, je le dis, dit Dieu, je ne connais rien d’aussi beau dans tout le monde,
Qu’un petit enfant qui s’endort en faisant sa prière,
Sous l’aile de son ange gardien,
Et qui rit aux anges en commençant de s’endormir ;
Et qui mêle déjà tout ça ensemble, et n’y comprend plus rien...
Et qui fourre les paroles du Notre Père à tort et à travers, pêle-mêle, dans les
Paroles du Je vous salue Marie.
Pendant qu’un voile déjà descend sur ses paupières,
Le voile de la nuit sur son regard et sur sa voix.

lundi 9 août 2010

comment discerner le choix de ses études quand on est tout aussi ambitieux pour sa vie spirituelle que professionnelle? Antoinette , 17 ans




Vie spirituelle et vie professionnelle
par David Hockley


C’est important d’avoir de l’ambition ! L’ambition de faire de belles et grandes choses. Mais il est vrai qu’il est difficile de voir par quel chemin s’y rendre.
Le système scolaire français valorise les matières scientifiques au détriment des autres et les cursus intellectuels au détriment des formations plus techniques ou artistiques. Du coup, j’ai vu beaucoup de mes amis essayer sans conviction de faire un bac S parce qu’ils pensaient que c’était “mieux” alors qu’ils auraient été plus épanouis comme musiciens ou paysagistes. L’important n’est pas de faire ce qui est le plus valorisant socialement, mais ce qui correspond le mieux à tes capacités et à tes talents.
Malheureusement, (en fait : heureusement !), il n’y a pas de recette miracle pour savoir comment se diriger dans la jungle du système éducatif, je peux seulement te dire comment Dieu a fait pour me répondre quand je lui ai demandé de me guider dans mes études et mes choix professionnels :
1/ Dieu me parle dans la prière – quand je prie, seul ou avec d’autres, je peux demander à Dieu de me montrer ce qu’il veut pour moi, et attendre de lui qu’il me réponde.
2/ Dieu me parle par mes désirs – ou plus exactement, Dieu peut susciter en moi le désir d’emprunter une certaine direction. Bien sûr, tous mes désirs ne viennent pas de Dieu, mais certains assurément viennent de lui !
3/ Dieu me parle à travers les conseils des autres : quelqu’un parle et ça “percute” en moi.
4/ Dieu me parle par la paix qu’il met en moi, qui me confirme les bons choix, par une paix intérieure ou au contraire me montre les mauvais par une sorte de sentiment de déséquilibre intérieur.
5/ Dieu me guide souvent pas à pas : il ne me montre quel est le pas suivant que quand le premier pas est amorcé.
Mais le plus important que j’ai découvert, c’est que ma difficulté à entendre la voix de Dieu venait le plus souvent non pas de son silence, mais de mon agitation…